Un cœur s’est niché dans les anfractuosités du songe.
Il perturbe l’insatiable gourmandise de l’éphémère.
Je le touche.
Il darde sur moi un regard de pourpre à la désolation presque fraternelle.
Il n’y a pas si longtemps, j’aurais crié.
Mais là, je cueille une étoile et la caresse de mes mots fragiles.
Ce n’est qu’un instant, fugace rébellion.
Ce n’est qu’un flirt avec le temps.
Je la cueille enfin, cette rose sans épines.
Toscane, 2017