- le frac de la vie
en est largement pourvu -
Et se voir bredouille
Comme on contemple
Le train raté
Confier son espérance
À la porte du buffet
Qui cache tous les frissons
Sauf le miel qu'on désire
Descendre quatre à quatre
Les marches aux souvenirs usés
Et dialoguer avec les échos
De la cave muette
Insensé
Tu le sais que la poussière
Se joue de toi
Regarder par la fenêtre
L'ombre d'une indécision
L'ombre d'une hésitation
L'ombre d'un doute
Et planter là le présent
Pour voir germer hier
Encore une fois
Rien à faire
Tous ces grigris que l'on agite
C'est du toc dont la vie
S'encombre
On a les mains vides
Car s'écoule entre les doigts
Ce temps
Que l'on croit avoir perdu