Soir saveur de rouille
Les larmes tracent les lettres d'un manque
Le souffle résonne d'une distance
L'obscurité propice aux échos des cœurs
Nuit de fourrure
Douceur de la plaie
Il ne faudrait pas oublier que demain sera un autre cri
L'aube sera-t-elle le refuge des langueurs ?
J'entends les crépitements des âmes
Qui se cherchent après s'être trouvées
Elles ont la sublime espérance
Des peines qu'on imagine infinies
Je demande à entendre les nocturnes des amants
Fasse le silence son œuvre ample