Poser sur la nuit
Un geste tendre
Caresse paternelle
À peine feutrée
Par la crainte de l'éveiller
Se saisir des astres
En une poignée benoîte
Et laisser couler entre les doigts
La sève des enchantements
Entendre les craquements
De la voûte
Annoncer
Une paix d'albâtre
Enfin sentir au fond de soi
Cette féroce innocence
À laquelle tend
Chaque fibre du temps
Le rebours de l'éveil
Ébroue nos carcasses
Ébrèche les stigmates du jour
Et broie le jus rance
De nos épuisements
L'abandon nous sourit
C'est l'éternité qui fait illusion
Poèmes, haïkus, réflexions, idées, coups de cœur et autres raisons d'écrire un mot ou deux...
mercredi 21 août 2019
vendredi 16 août 2019
Juste avant d'éteindre
Cristaux de nuit
Lourds de sens
La voûte a des élans
De candeur
Je m'hypnotise
Aux astres
Batailles rangées
Des météores
Du songe
Bientôt l'abandon
Sonner le glas
De ces heures
De lumière
Je ne l'empêcherai pas
De me cueillir
Je me rends à son avis
Sans partage
Confiant
Lourds de sens
La voûte a des élans
De candeur
Je m'hypnotise
Aux astres
Batailles rangées
Des météores
Du songe
Bientôt l'abandon
Sonner le glas
De ces heures
De lumière
Je ne l'empêcherai pas
De me cueillir
Je me rends à son avis
Sans partage
Confiant
jeudi 15 août 2019
En attendant le tango
Pourtant ils se bousculent
À l'orée des pensées
Les mots
Ils se pressent
Ils se compriment
Et font d'une joie future
L'enjeu d'un pari
Les mots
Et toi, tu les vois
Mais tes doigts se referment
Sur des brumes
Tu cries pour ne pas entendre
Le silence
Des mots
Derrière cette fenêtre surgie des mémoires
Ils s'entassent en badauds
Rectilignes
Et font mine de t'observer
Les mots
Tu as beau leur dire de franchir le seuil
Ils déclinent l'invitation
Ils se détournent de l'importun
Que tu ne voulais pas être
Ils t'échappent
Les mots
Tu ne vois plus que leurs dos
Silhouettes aux syllabes de vent
Ils marchent vers un ailleurs
Tu sais que ce moment n'est pas venu
Que tu espérais tant passer
En compagnie
Des mots
Alors, tu révérences ce rendez-vous manqué
Tes épaules soulèvent un sourire
Et tu tournes ton regard vers l'autre horizon
Ligne d'espérance
Au fil de laquelle
Tu reprendras bientôt
Ce tango caliente
Avec
Les mots
À l'orée des pensées
Les mots
Ils se pressent
Ils se compriment
Et font d'une joie future
L'enjeu d'un pari
Les mots
Et toi, tu les vois
Mais tes doigts se referment
Sur des brumes
Tu cries pour ne pas entendre
Le silence
Des mots
Derrière cette fenêtre surgie des mémoires
Ils s'entassent en badauds
Rectilignes
Et font mine de t'observer
Les mots
Tu as beau leur dire de franchir le seuil
Ils déclinent l'invitation
Ils se détournent de l'importun
Que tu ne voulais pas être
Ils t'échappent
Les mots
Tu ne vois plus que leurs dos
Silhouettes aux syllabes de vent
Ils marchent vers un ailleurs
Tu sais que ce moment n'est pas venu
Que tu espérais tant passer
En compagnie
Des mots
Alors, tu révérences ce rendez-vous manqué
Tes épaules soulèvent un sourire
Et tu tournes ton regard vers l'autre horizon
Ligne d'espérance
Au fil de laquelle
Tu reprendras bientôt
Ce tango caliente
Avec
Les mots
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