à Charlotte
Tu as douté de moi
Tu me l'as dit
Et c'était comme une braise au creux de ma main
Mais je suis parvenu à ne pas la lâcher
Car tu me l'avais confiée
Pour la laisser fleurir
Tu avais deviné le diamant qu'elle renfermait
Mais tu ne pouvais l'en extraire sans mes doigts
Je les joins aux tiens
Et c'est à deux que nous rêverons
Une route nouvelle
Sur laquelle nos pas se feront écho
Et plus tard, nous pourrons
Songer à cette braise
Comme étant le foyer qui a nourri
Nos faims d'amour