L'idée est de se laisser surprendre
C'est un jeu
Où ce n'est pas forcément
Le chat
Qui attrape
La souris
Jeux de dupes
Aux règles zinguées
Comme une caisse à outils
Cabossée
Il m'a eu
J'ai fait sauter le bras du tourne-disque
Maladresse espiègle
Je vois son sourire
Sur les sabots de ce cheval
À présent
Mon tour est passé
C'est à lui de jouer
Alexandrin ou quatrain ?
Le poème fait sa diva
Et je braque sur lui
Le double canon de chevrotine
On ne passe pas !
Bien sûr, on passe
Tout cela n'est que jeu
D'ailleurs, la partie est finie
Mon stylo rentre au bercail
Une feuille se sèche
Au soleil de la nuit
Et la lampe m'attend
Pour éteindre les premiers rêves.
Poèmes, haïkus, réflexions, idées, coups de cœur et autres raisons d'écrire un mot ou deux...
vendredi 27 mars 2020
lundi 23 mars 2020
D'un geste de toi
Quand sait-on que
L'inestimable
Est atteint ?
Est-ce une goutte muette
Qui nous le dira ?
Le saura-t-on de la bouche
Du soleil opaque ?
Cela nous sera-t-il inspiré
Par un battement de vie
Plus léger qu'un claquement
flamenco
L'entendrons-nous
Dans la ruelle sapide
Qui clôt tout dialogue ?
Non
L'inestimable est ce trésor
Polyglotte
Qui use tous les langages
Pour marquer au mot rouge
L'évidence de notre parfaite
Et délicieuse dépendance
Cette marque que je porte
Fut laissée par ta main
Ce jour de renaissance
Où tu effleuras
En moi
L'idée d'un infini
L'inestimable
Est atteint ?
Est-ce une goutte muette
Qui nous le dira ?
Le saura-t-on de la bouche
Du soleil opaque ?
Cela nous sera-t-il inspiré
Par un battement de vie
Plus léger qu'un claquement
flamenco
L'entendrons-nous
Dans la ruelle sapide
Qui clôt tout dialogue ?
Non
L'inestimable est ce trésor
Polyglotte
Qui use tous les langages
Pour marquer au mot rouge
L'évidence de notre parfaite
Et délicieuse dépendance
Cette marque que je porte
Fut laissée par ta main
Ce jour de renaissance
Où tu effleuras
En moi
L'idée d'un infini
dimanche 22 mars 2020
Juste avant le crépuscule
J'ai été témoin de l'endormissement de la forêt
Le bruissement plus feutré des branches
Les pas du dernier passant qui s'éloigne
Le coucher des ombres
Le craquement de l'escalier nocturne
Quand monte en son alcôve
Le jour qui achève son chemin
Et la dernière histoire contée au terrier
J'ai été témoin de l'endormissement de la forêt
Et j'emporterai en songe
Cette paix
Comme un reflet
De minutes indispensables
Le bruissement plus feutré des branches
Les pas du dernier passant qui s'éloigne
Le coucher des ombres
Le craquement de l'escalier nocturne
Quand monte en son alcôve
Le jour qui achève son chemin
Et la dernière histoire contée au terrier
J'ai été témoin de l'endormissement de la forêt
Et j'emporterai en songe
Cette paix
Comme un reflet
De minutes indispensables
jeudi 19 mars 2020
Mémoire
Soudain
Ce sont des feuilles qui craquent
Et des envols de songes
Soudain
C'est une rencontre aveugle
Parce qu'un sourire n'ose pas
Soudain
C'est un soleil parmi mille
Qui se reflète un peu plus pur
Soudain
C'est l'idée d'une caresse
Sur le tranchant d'une hésitation
Soudain
C'est retrouver la trace
D'une évidence qu'on croyait perdue
Et qui n'était que mutisme
Dans un orchestre de jours sans lendemain
Soudain
C'est ce demain de parole
Où les feuilles
Les rencontres
Les soleils
Les idées
Et les caresses
Laissent cette trace
Que l'on nomme mémoire
Ce sont des feuilles qui craquent
Et des envols de songes
Soudain
C'est une rencontre aveugle
Parce qu'un sourire n'ose pas
Soudain
C'est un soleil parmi mille
Qui se reflète un peu plus pur
Soudain
C'est l'idée d'une caresse
Sur le tranchant d'une hésitation
Soudain
C'est retrouver la trace
D'une évidence qu'on croyait perdue
Et qui n'était que mutisme
Dans un orchestre de jours sans lendemain
Soudain
C'est ce demain de parole
Où les feuilles
Les rencontres
Les soleils
Les idées
Et les caresses
Laissent cette trace
Que l'on nomme mémoire
samedi 14 mars 2020
Demain ?
Je t'ai vu
Tu es celui qui erre
Cap en goguette
Peu de lieues au compteur
Mais des rames en veux-tu, en voilà.
Je t'ai vue
Tu es celle qui doute
Regard au bord du cœur
Entre fascination et tourment
Formidable équilibre
Je nous ai vus
Êtres de peu de chose
Dans l'âtre grondant des possibles
Fictions de trépas
Car déjà happés par la joie
Et ces mains qui s'espèrent !
Tu es celui qui erre
Cap en goguette
Peu de lieues au compteur
Mais des rames en veux-tu, en voilà.
Je t'ai vue
Tu es celle qui doute
Regard au bord du cœur
Entre fascination et tourment
Formidable équilibre
Je nous ai vus
Êtres de peu de chose
Dans l'âtre grondant des possibles
Fictions de trépas
Car déjà happés par la joie
Et ces mains qui s'espèrent !
Urgence
Besoin de respirer le souffle de tes yeux
De sentir dans ma chair
Tes rires de nuage
Besoin de toucher même tes invraisemblances
De serrer dans mes bras
Tes éternelles rêveries
Besoin de savoir dans chacun de mes pores
Que demain sera lumière de caresse
Sur une paix de velours
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