Parfois, la Bête s’ébroue
Chasse sa torpeur
Étend ses membres affamés
Elle renifle de ses immenses narines
Un parfum noir
Elle sait qu’on la craint
Elle en joue
Nous avons plus que jamais besoin de l’apaiser
Non par des offrandes de sang
Mais par des offrandes de paix
Cœur ouvert
La Bête n’aime pas les cœurs ouverts
C’est la seule chose qui puisse l’anéantir
Auderghem, avril 2023