dimanche 12 mars 2017

Les retours

Longues les heures de l’attente,

Vide le cœur dans le vide de la maison.

Voix de marmot qui comblent l’espace.

Mais l’absence est trop là pour ne pas être présente.


Puis, la musique.

Mélodie de la porte qui s’ouvre.

Le plus beau des grincements.

C’est une vanne qui s’ouvre et laisse déferler comme une onde de joie.


Ce soir, je t’attends, tu sais.

Et ton retour est le plus beau des présents.

Et ta présence est la plus longue des espérances.

Et cette espérance de te savoir toujours ouvrant la porte est la plus inattendue des souffrances.


De celles qu’on envoie au ciel pour qu’il nous renvoie, en mille échos, le cri d’amour d’une âme éperdue de tes retours.


Auderghem, 2017