Sobre est la pensée du plus impétueux des poètes, si on la juge à l’aune de celle que j’ai pour toi.
Sage est la pensée du plus intrépide des Casanova, quand elle se mire dans celle que j’ai pour toi.
Creux est l’amour du plus rayonnant des Roméo, lorsqu’il sonne en écho à l’amour que j’éprouve pour toi.
Je ne suis ni sobre ni sage.
Tout mon être est généreusement plein des cris joyeux de mille troubadours chantant en cantiques l’histoire de cet amour né au jardin d’une scène.
J’embrasse chacun de mes pas : ils ont guidé ma vie sur ce chemin de montagne au sommet de laquelle tu trônes de tant de beauté.
J’offre à qui le voudra mon cœur de diamant, car tu l’as si bellement taillé de ta tendresse infinie.
Et que celui qui recevra ce cœur y lise l’éternelle gratitude que je voue aux étoiles illuminant la voûte de ta céleste bonté.
Ni sobre ni sage.
Au creux de tes mains, calice de mon bonheur, laisse-moi déposer un bouquet d’artifices flamboyants. Je ne peux les empêcher de jaillir de mon cœur à jamais tien.
Auderghem, 2017