dimanche 21 juillet 2019

Haïkus d'été


Une rose rouge
Barre une entrée de garage.
Joli interdit.


Tout seul sous la pluie,
Une balade en forêt.
L'été qui s'achève.


Un soleil brumeux
Illumine le silence.
Derniers jours d'été.


Il me refroidit.
Il contente les voiliers.
C'est le même vent.


Avec ces orages,
L'eau coule dans ma maison.
Intranquillité.


Elle est agitée
Cette douce nuit, dehors.
Je lis des poèmes.


Un hélicoptère
Survole la nuit d'été.
Quel drôle d'insecte !


Un torticolis
M'empêche de m'endormir.
Longue nuit d'été.


Petite pluie fine,
Nuit qui promet d'être fraîche.
L'été paradoxe...


Et comme ce jour,
Juillet qui touche à sa fin.
Sur fond de musique.


Sous un soleil lent,
Cet arbre ne bouge pas.
Quel instant figé !


Fin de journée haude.
Gros insecte qui bourdonne
Pendant que j'écris.


Toujours sa question :
"Vous avez pas une 'tite pièce ?"
Refrain de l'été


La petite fille
Fait s'envoler les pigeons.
Bel après-midi.


Là, dans ce grand lit
Je m'apprête à m'endormir.
Nuit d'été sans elle.


La poubelle est vide,
Ça pue la bière au soleil.
L'éboueur travaille.


Sur un banc à l'ombre
Tout seul avec une bière.
L'ivresse,  un refuge.


Soleil, tôt matin
Trois canettes en main, il rit.
Les autres l'attendent.


Ils doivent avoir chaud,
Ces pigeons sur les statues.
Posés sur les têtes.



Je n'ai rien compris :
Présentation en anglais.
Un été perdu ?


Assis sur un banc,
Il entame une autre bière.
Gris comme le ciel ?


La Suisse au soleil.
Les pas de Guillaume Tell
Suis-je en train de suivre ?


Vent puissant qui souffle
Sur les collines au soleil.
Orage en approche


Elle est sur le dos,
Deux pattes en l'air, au soleil.
Chaise de jardin.






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