vendredi 22 mars 2019

Haïkus de printemps



La nuit est tranquille.
Pourquoi ne le suis-je pas ?
Pourtant, il fait bon...


Hiver le matin
et printemps l'après-midi.
Saison qui hésite.


Le soleil, timide.
Et au milieu de la rue,
le chat gris, tranquille.


Dans le matin frais,
Voir l'éveil de la lumière.
Je suis à vélo.


Dans la nuit, parfois,
bourgeonnent les insomnies.
Je suis cette branche.


Les deux amoureux
Au printemps de leur idylle.
Métro romantique.


Un sacré poisson :
Il neige un premier avril.
Y a plus de saisons !


Pépiements d'oiseaux
Cachés parmi les bourgeons.
Que me disent-ils ?


Dans les herbes hautes,
Un chat paresse au soleil.
Quelle étrange fleur !


En ouvrant la porte,
Le soleil frais qui pépie.
L'oiseau me salue.


La nuit est tombée.
Cette journée de printemps,
L'ai-je vécue toute ?


Le soleil et l'ombre.
Dans l'air de cette forêt
Comme une promesse.


J'écouterais bien
Le silence de la nuit.
Mais pensées bruyantes


La nuit de printemps
Me murmure de dormir.
Un dernier poème ?


La chaleur d'un thé
Et la noirceur de la nuit.
Le printemps hésite.


Et ce rouge-gorge
Qui se fait plus audacieux,
Est-il le printemps ?


Je la vois qui passe,
La voiture dans la rue.
Soir de printemps quiet.


Chaleur, ô chaleur !
Eux aussi font une pause.
Un café pour deux.


Tout ce monde au parc
Sous un soleil généreux.
Et un frisbee jaune.


Je marche au soleil.
Soudain, je suis accosté :
Deux pigeons m'encadrent.


Le regard absent,
Il vit ce jour de printemps.
Seul avec sa bière.


Un jour froid de mai,
Je suis malade et au lit.
J'écoute un trio. 


Journée de printemps,
La tête dans un étau.
Paracetamol !


Elle prend la pose
Face à la mer, au soleil.
Énième photo.


Pourquoi le croco
Crache-t-il toute cette eau ?
Fontaine d'avril.


Au bord du bassin,
les conversations bourgeonnent.
Au revoir, écharpe.